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Je vous en prie, dites quelque chose !

23 août 2007

13 : 05 Désemparée Il faut que ça s’arrête. Oui,

13 : 05

Désemparée

            Il faut que ça s’arrête. Oui, il faut que tout s’arrête, absolument tout. C’est lui qui a raison, ce sont eux aussi, qui avaient raison ; aussi mal que cela puisse me faire, j’ai tort, du début à la fin. J’ai tort, j’ai complètement tort. Il n’y a pas d’issue, aucune. J’ai tort.

            Que faire de tant de mots dépassés qui vous retiennent enraciné dans une pensée stérile ? Nous sommes sans force pour briser ces liens maudits qui nous retiennent à la terre des souvenirs, parce qu’on les aime malgré soi bien plus que la lucidité ne les exècre. N’ayons pas peur de nous détruire. Mais j’ai peur. Ces vitrines contre l’angoisse, aux murs de la petite pièce sombre du musée, monsieur je ne sais plus votre nom mais je vous aime et vous comprends. Monsieur ceci n’est pas sain pourtant, cela vous arrête dans votre élan, mais c’est bien ce qu’on recherche. Au bout de l’élan c’est la mort. Mais que l’on coure ou bien que l’on piétine, on avance aussi vite. Elle viendra, de toute façon, et l’oubli derrière elle. Que peut-on retenir de quelqu’un ? Sûrement pas lui-même. Une œuvre, un acte, un nom pourquoi pas. Mais qu’est-ce qu’un nom, sinon ce point où l’on voudrait figer l’infigeable ? Notre Mozart n’est pas Mozart, parce que notre Mozart n’est pas un homme. A peine une image, qui ne ressentira plus jamais, qui ne pensera plus. Mozart n’existe pas. Achille aurait mieux fait de vivre. Je ne veux pas qu’on se rappelle mon nom.

16 : 09

            Une vieille phrase de Sheller qui me revient. J’donnerais tout c’que j’ai pu voir sur Terre pour que tu m’oublies pas. C’est un peu comme Polnareff, à quoi bon te dire que la vie n’est possible qu’avec toi. Des phrases qui m’interrogent. A creuser.

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